It takes Two : quelle bombe !!! TEST (PS5)
It takes Two c’est l’histoire d’un couple qui va se séparer car rien ne va plus à la maison, on ne s’écoute plus, on ne se comprend plus… Une situation qui arrive tous les jours dans la vie réelle malheureusement. Mais ici, en jouant en duo, les joueurs vont tenter de recoller les morceaux du couple haut en couleur du dernier jeu de Josef Fares. Alors, efficace ?
It takes Two sera disponible le 26 mars sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC.
Affaire de famille
Papa et maman vont divorcer. Une seule solution pour Rose, leur petite fille, tenter de les rabibocher en se servant du livre de l’amour, un mystérieux livre qui semble détenir le pouvoir d’arranger les choses… La petite fille va donc, sans trop le faire exprès, insuffler l’âme de ses parents dans deux de ses poupées qui vont devoir, aidées du fameux livre, vivre une aventure en coopération au cœur de laquelle il devront mettre leurs disputes de côté…
très clairement, l’idée est bonne car les deux personnages sont formidablement bien écrits et cela donne lieu a des dialogues drôle et très bien rythmés ! Le couple se chamaille mais ils doivent s’entraider pour avancer ce qui rend l’aventure très marrante en effet ; comme vous le savez, il faut ici jouer a deux que ce soit sur le canapé ou en ligne et les deux joueurs concernés vont donc incarné soit May, soit Cody pour évoluer à travers une dizaine d’heure de folie.
Le jeu de Josef Fares à de faux airs d’une production Pixar, extrêmement soigné et très coloré ou les textures du jeu vous blufferont sans parler d’une lumière absolument sublime, bref le titre de Hazelight est magnifique mais il propose surtout un gameplay aux petits oignons qui va vous donner du fil à retordre.
L’école du gameplay
Ici, les bonnes idées se succèdent à un rythme endiablé : Cody et May pourront se servir d’outils de tous les jours pour progresser : par exemple, may pourra se servir d’un marteau pour casser des objets en verre et avancer, ou encore s’accrocher à des clous plantés par Cody au bon endroits, et parfois au bon moment… Oui il faut souvent être syncro et bien observer son environnement. Le jeu offre des situation différentes à chaque mètre parcouru : on glisse sur des rails, on active ou désactive des interrupteurs pour permettre à son conjoint de passer, on se glisse dans des tuyaux d’aspirateur, tandis que ces derniers sont habilement dirigés par notre co-équipier pour nous envoyer dans la direction souhaitée, bref on travaille ensemble.
On aura également des armes plus éloquentes que des clous et un marteau avec un lance-cire pour Cody et un fusil pour May qui devra tirer sur la substance gélatineuse pour l’enflammer et ainsi ouvrir des portes ou faire exploser des nuées de guêpes bien énervées…
Les deux protagonistes devront en effet traverser une guerre farouche entre des écureuils et des guêpes tout en essayant de retrouver le chemin de leur maison pour retrouver une vie normale… Ici, encore une fois on a la sensation de regarder un vrai bon Pixar, avec des personnages bien écrits, hauts en couleurs et des situations rythmées. Clairement, entre cinématiques et séquences de gameplay ça ne s’arrête pas une seule seconde et on kiffe toujours plus, en se demandant quelle mécaniques ingénieuse va nous être proposée dans la séquence suivante.
De plus, tout au long de notre progression, Cody et May trouveront plus d’une vingtaine de mini-jeux pour s’affronter l’un l’autres, ce que vous avez pu découvrir en stream sur la chaîne de Julien tout récemment… Une vraie partie de rigolade entre les joueurs qui, au lieu de collaborer comme c’est le cas dans le jeu, vont devoir s’affronter le temps d’une partie. Encore une autre bonne idée de Josef Fares qui donne encore plus de charme à ce titre…
Un univers féérique
La cave, l’aspirateur, le jardin, la chambre de Rose, bref vous allez visiter toute la maison mais sous un œil nouveau vu de votre petite taille et j’avoue que certains niveau sont particulièrement dingues ! Tout est beau, je l’ai dit mais ici on va retrouver certains passages totalement surréaliste où l’on comprends bien que le couple traverse les rêves de la petite fille ou peut-être les leurs… On va se retrouver sur le dos d’un poisson volant dans un monde à la Avatar, ou encore dans le mobile du système solaire de la petite file représenté ici comme si le couple était réellement dans l’espace… dans cette séquence, May pourra utiliser des chaussures lui permettant de défier les lois de la physique tandis que Cody pourra changer de taille et devenir encore plus petit soit plus grand selon les besoins.
A chaque fois quoi qu’il en soit une bande-son magique accompagne les actions à la perfection qu’on soit dans des rapides ou dans l’espace, dans un univers enneigés ou dans un arbre.
J’ajoute que les boss sont tout bonnement géniaux, avec une vraie difficulté rappelant un peu les boss des Crash Bandicoot et autres titres exigeant de notre adolescence. Ici, reflexes et patience sont de mises au-delà de la coopération.
Enfin, notez que le jeu sort sur toute les plateformes mais que j’ai pu y jouer sur la version PS5 et comme je le disais, le jeu offre une merveilleuse réalisation artistique et offre une technique irréprochable. En revanche, si la DualSense offre un retour haptique sur certaines actions on sent que ca n’a pas été vraiment pensé pour la manette next gen et on ne peut pas dire que le titre fait aussi bien qu’un Astro, sachant néanmoins que ce dernier a été pensé pour la DualSense.
It Takes Two est un jeu incroyable grâce à son gameplay ingénieux et addictif et son univers frais et soigné. Josef Fares a un vrai don pour proposer des expériences en coopération réussie mais ici il met la barre très haut avec une multitudes d’idées brillantes au cœur d’une histoire touchante et bien racontée. Un must à partager sans modération !
POINTS FORTS
C’est sublime !
Des idées brillantes
Un gameplay au poil
Un rythme endiablé
La narration
Les personnages sont ultra droles et attachants
Les minis-jeux
POINTS FAIBLES
La caméra parfois capricieuse
Pas de voix FR… tellement dommage !
