Elden Ring : chef d’œuvre absolu ? TEST PS5

Elden Ring c’est avant tout un grand moment de partage.
From Software signe ici un jeu mémorable qui aura littéralement happé des millions de joueurs, jour et nuit, laissant dans son sillage beaucoup d’émotions et surtout coupant toute envie de jouer à autre chose.
Pendant mes 120 heures de jeu, j’ai ressenti beaucoup de souffrance, mais surtout un immense plaisir.

Elden Ring est disponible sur PS4, PS5, PC, Xbox One et Xbox Series.


Le cercle d’Elden
Point besoin d’en faire des tonnes sur le scenario d’Elden Ring, parlons plutôt de contexte. Ici, nous incarnons un Sans-éclat qui va évoluer dans l’Entre-terre pour devenir Seigneur D’elden.
L’Arbre-Monde a été brisé et les descendants de Marika, tous des demi-dieux, revendique les éclats du Cercle d’Elden des runes majeures qu’il faudra récupérer en les terrassant.
Ma première impression sur le jeu a été : waouw, quelle direction artistique sublime. Quelle élégance. Quelle folie. mais je vais pas faire 10 mètres. Et pourtant, après quelques heures j’étais toujours là. ET au bout de 5, 10, 15 heures de jeu, non seulement j’avais le plaisir d’une réelle progression, palpable, d’une intense satisfaction à jouer mais surtout ce plaisir augmentait encore et encore à chaque pas, chaque combat…
Plus accessible que les autres Souls Like, Elden Ring ouvre les portes d’un monde ardu mais où l’ouverture laisse la possibilité d’explorer et donc de contourner les problèmes pour y revenir une fois fin prêt sans avoir à répéter les mêmes choses, sans frustration, en profitant d’un monde gigantesque où le cœur du jeu n’est pas tant la souffrance, mais plutôt la découverte et la satisfaction de s’améliorer tout e profitant d’un univers grandiose.
L’entraide entre joueur, que ce soit dans la vie, à travers les réseaux sociaux, ou la coop dont j’ai pu profiter avec Bugland pendant de nombreuses heures ont largement contribué à ma progression.
Les sites de grâce nombreux et les effigie de Marika, ces petites statues placées de manière intelligentes, proches des lieux où la difficulté est plus prononcée permettent aussi au joueur de récupérer ses runes plus facilement, sans stress et cela contribue aussi à rendre la tâche, non pas plus facile, mais plus accessible, ça rend l’exercice plus « détente » en gros.

Mais ne vous attendez pas à des boss faciles. Il y a évidemment des techniques, des sorts plus pratiques que d’autres. Mais ce que j’ai envie de dire à ceux qui évoquent les cheat et cie : allez chercher ces sorts soi-disant cheatés, battez les boss qui vous les donnent déjà, chopez les bons talismans, trouvez-les dans un premier temps. Il faudra aussi augmenter vos armes à base de pierres de forge de différents niveaux cachées dans les mines remplies d’ennemis féroces, ça aussi ça prend du temps et ça n’st pas aisé… Apprenez à maitriser le jeu… Eh oui, il y a beaucoup à faire avant de profiter de bons sorts ou équipements et encore vous n’aurez pas les boss si facilement, même ultra stuffé, il suffit d’une toute petite erreur pour crever donc rien n’est donné ne rêvez pas. Oui Elden Ring se mérite.


Jouer comme vous êtes
Le gameplay d’Elden Ring est d’une efficacité remarquable. Facile à prendre en mains, mais plein de subtilités il offre ses plaisir pour chaque classe sachant que même en étant Astrologue, j’ai pu explorer le cac, tenter d’autres choses.
On va récolter des runes, nerf de la guerre, à chaque élimination, ces dernières offrant la possibilité d’acheter des équipements mais surtout de monter de niveau via différents attributs ; alors évidemment chacun bâtira son histoire sur une build précise, par exemple, un magicien aura besoin d’Intelligence et un joueur plus cac jouera la dextérité et la force mais au fur et à mesure du jeu et des équipements trouvés on peut aussi décider d’améliorer un peu plus tel ou tel aspect et jouer les combats de plein de manière différentes.
J’ai amélioré pas mal de choses après de nombreuses heures de jeu et si je ne faisais que de la magie au départ, j’ai un peu inversé les choses ensuite, en saupoudrant de cac, en utilisant d’autres armes.
Elden Ring laisse le choix. D’autant qu’on a la possibilité de réattribuer ses point d’attributs à un moment du jeu si on souhaite tout miser sur la magie ou la cac, ou simplement équilibrer.
J’ai aimé les possibilités offertes par le jeu. Explorer, tomber sur une catacombes trop dure pour soi, repartir visiter l’Entre-terre et revenir 20h plus tard, limite par hasard en retombant sur la catacombes, y aller en se disant « hé ça doit être plus faisable là non ? » et y arriver limite en roulant sur les boss, quel joie.
Tout cela sans frustration aucune en ayant savouré le monde, en ayant découvert plein de lieux différents, en étant félicité au final.
C’est une chose que j’avais ressenti avec Breath of the Wild : cette sensation de liberté, le fait se pouvoir se dire que cette tour la bas, cette montagne, je vais pouvoir y aller à un moment… Et puis y aller. Découvrir. découvrir même après 100h de jeu, d’autres régions, secrets, mystères… Et puis le fait d’être à chaque fois récompensé.
Alors, certes, le scénario est vraiment en fond, mais comme je le disais il s’agit en réalité davantage d’un contexte : il est posé et on évolue un peu comme on le sent sachant que de toute façon la difficulté de certaines zones pousse naturellement à faire les choses dans l’ordre, si ordre il y a. Les sites de grâce, très nombreux rassure d’une part, mais offre aussi la direction à suivre de manière assez subtile, on n’est pas pris par la main, mais je dirait qu’on sait où aller instinctivement.
Quel kif de découvrir les ruines d’un village, ramasser de nouveaux objets obscurs, de parler à tel ou tel personnage nous proposant une quêtes mystérieuse, d’explorer la forêt, une école de magie, des châteaux, des grottes…. d’être en admiration devant les décors, il y a tant de moments de contemplation, de grâce…


Les énigmes qui ponctuent certains lieux donnent également du sel : trouver comment ouvrir certaines tours se révèle parfois une vraie torture de l’esprit et à chaque fois, c’est intelligent. Même si parfois on a du mal à comprendre comment les dev en sont arrivé à calé ça comme ça, même si on ne perçoit pas toujours la logique, et où on se dit « hum pas très logique » ou « ah mais comment j’aurai pu savoir », bref ça le fait, la satisfaction est trop forte.
Alors oui le jeu a ses défauts : l’IA est aux fraises pour certains mob et la caméra est vraiment relou, car elle peut te faire perdre bêtement des combats alors que tu le joues bien et c’est rageant ! Tu te retrouves coincé contre un élément du décor, tu ne sais plus où tu es bref j’ai souvent pesté contre elle et c’est plus moi le plus gros défaut du jeu.


Mais quand on me parle du visuel, ok c’est pas la claque, mais la D.A rattrape tellement tout. En réalité un peu comme Zelda BOTW. J’ai vraiment la même sensation pour les deux titres même si évidemment l’univers et les gameplay sont différents.
Elden Ring n’est pas parfait évidemment mais il coche pas mal de case et se rapproche du jeu parfait à mes yeux. L’impact qu’il aura eu sur moi, la manière dont son univers m’a happée, envoutée fait qu’il est clairement un véritable monument du jeu vidéo, sans conteste.

POINTS FORTS

Un monde gigantesque
Une générosité folle, tant de choses à voir et à faire !
Une direction artistique incroyable
Un level design au sommet
Le plaisir de l’exploration et de la découverte
La curiosité toujours félicitée
Accessible mais extrêmement exigeant
Un gameplay riche et diablement efficace
Les musiques magistrales
Les boss, tellement classes !!!
Des moments si épiques !


POINTS FAIBLES

La caméra
L’IA de certains mob

Elden Ring est un jeu à l’univers époustouflant, d’une ambition folle. Le gameplay efficace couplé au plaisir immense de l’exploration toujours récompensée n’ont d’égale que l’exigence féroce du jeu. Plus accessible que les autres production de FS, il offre la possibilité de découvrir un monde d’une élégance folle, à la direction artistique tout simplement magistrale. Un monde qu’on n’a plus envie de quitter tant il est généreux. Un chef d’œuvre absolu.

Carole

Admin

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