Dying Light: The Beast : le jeu de zombies de 2025 ?

C’est avec plaisir qu’on replonge dans l’enfer de Dying Light avec The Beast ! Ce nouvel épisode nous entraine ailleurs, à castor Woods, nouveau monde ouvert rempli de dangers et de zombies audacieux qui vont nous rendre la vie très compliquée !
Le pitch : Après des années de captivité, Kyle Crane revient d’entre les morts… littéralement. Transformé en un hybride humain-zombie par des expériences bien crades du Baron il se retrouve dans une situation où il va lutter entre l’homme et la bête…
Une force brute monstrueuse, mais un esprit complètement fracturé.
Et son seul objectif est maintenant, la vengeance.

Techland revient avec un épisode beaucoup plus sombre, viscéral, et brutal, surtout avec ce fameux Mode Bête, qui rafraichit pas mal le gameplay.

Mais la vraie question est : Est-ce que ce retour aux sources arrive à redonner du sang neuf à la formule Dying Light ?

C’est ce qu’on va voir tout de suite, dans ce test flash à base de zombies bien sanglants !

Nouveau terrain de jeu, nouveaux pouvoirs

Première chose : Castor Woods. Nouveau terrain de jeu pour Kyle ! C’est vaste, c’est arboré, riche et magnifique.
Les lumières sont folles, les ambiances changent sans arrêt, une vieille ville délabrée, des tunnels, des fermes abandonnées, une forêt brumeuse…
Franchement, sans les zombies et les hommes du Baron, ce serait presque un lieu de vacances. Presque quoi.

Mais bon, ici, pas de bronzette pour Kyle. Le gars revient armé jusqu’aux dents, littéralement, et prêt à tout pour se venger.

Côté gameplay, pas trop de surprises, on retrouve les mécaniques classiques de Dying Light, parkour nerveux, combats au corps à corps bien sales et ultra gores, avec des impacts clairement impressionnants sur les zombies …mais cette fois, y’a une nouveauté qui change la donne : le Mode Bête.

Comment ça marche ? Au fil du jeu, Kyle affrontera des créatures appelées chimères, et à chaque victoire, il récupèrera leur ADN pour se l’injecter dans le sang…
Résultat : il débloque des pouvoirs de bête complètement sauvages.

Ces pouvoirs sont liés à une jauge de rage qui se remplit à chaque coup porté…et quand elle explose, tu peux littéralement devenir un monstre. Chaque capacité consomme plus ou moins de cette jauge, donc il faut gérer son moment de folie ce qui n’est pas possible au départ mais le deviendra au fur et à mesure de notre progression. Même si ça révolutionne pas le gameplay, l’idée est franchement cool. Ça apporte une vraie sensation de puissance, et surtout, on sent l’évolution de Kyle : plus il apprend à maîtriser la bête, plus le joueur se sent en contrôle.

Et ça, c’est hyper satisfaisant.

Putain c’est tendu !

Un des points forts du jeu : on prend toujours un vrai plaisir à explorer ! On a envie de tout découvrir.
Les lieux sont sombres, crades, pleins de tension, en passant par des magasins délabrés, des maisons abandonnées, des ruelles qui puent la mort… Comme toujours on doit jouer sur le côté infiltration pour ne pas réveiller les zombies qui dorment à moitié, crocheter une porte avec la pression qui monte pour découvrir du beau butin bref ça marche toujours aussi bien ! tu fouilles tout, tu récupères un max de ressources, tu craftes tes armes, tes soins, tu revends, tu upgrades ton matos… Et justement c’est pas du luxe, parce que dans The Beast tu dois être stuffé comme jamais.

Pourquoi ? Parce que le jeu est chaud. Vraiment chaud. Les combats contre les chimères m’ont fait transpirer.
Je précise : j’ai joué en mode normal, hein et même là, certains boss m’ont fait pleurer…

D’ailleurs les dernières missions réunissent tous ce qui à mon sens est le gros défaut du jeu :
Plusieurs phases, ultra long, parfois trop répétitif, et tellement hardcore que ça en devient frustrant.

Et si on parle du boss final, j’ai pleuré des larmes de sang. Donc oui, la difficulté, est clairement le point fort et le point faible à la fois.
C’est intense, mais parfois, ça va trop loin…

The Beast, the best ?

Franchement, The Beast, c’est le meilleur des deux mondes. Le meilleur de Dying Light 1 et de The Following, mélangé avec le meilleur de Dying Light 2,
…et ce Mode Bête qui vient booster tout ça avec une brutalité jouissive.

On retrouve tout ce qu’on aime dans la licence : les combats sanglants et jouissifs avec des armes délicieusement exotiques pour certaines, les courses poursuites flippantes la nuit avec les Rapaces, l’exploration, la montée en puissance, le loot, le craft… bref, la totale.

Les quêtes annexes sont souvent cool, parfois redondantes, genre “remettre le courant”, bon, on connaît, mais globalement, j’ai pris énormément de plaisir à jouer. Si le jeu n’avait pas ces pics de difficulté absurdes, surtout en fin de parcours, honnêtement, on tiendrait peut-être le Dying Light parfait.

Mention spéciale à Olivier Derivière pour la BO la musique évolutive est juste incroyable.
Elle renforce tout : la tension, la rage, la tristesse de Kyle… du pur bonheur sonore.

Dying Light : The Beast est un excellent jeu, c’est peut-être d’ailleurs LE jeu de zombies de 2025.
Retrouver Kyle Crane, le suivre et se faire emporter par sa vendetta, explorer ce nouveau monde dévasté, c’est un vrai plaisir de fan, avec un gameplay toujours aussi efficace.

Techland prouve encore une fois qu’ils font un super job et ce stand-alone, qu’on pourrait limite appeler Dying Light 3, rend totalement honneur à la saga. Dommage juste que la difficulté flingue un peu le plaisir par moments… Mais au final ? Le meilleur Dying Light à ce jour. Une vraie bête.

Points forts

C’est super beau !

Le Mode Bête

Un gameplay brutal

Système de craft, loot et progression toujours aussi addictif

Exploration toujours aussi grisante : environnements riches (Castor Woods, fermes, forêt…).

La nuit !!!

Quêtes annexes intéressantes, certaines très cool à faire.

Univers et narration réussis : suivre la vendetta de Kyle Crane est immersif et rythmé.

BO d’Olivier Derivière : musique évolutive, épique, donne une vraie âme au jeu.

Techland fidèle à l’esprit Dying Light : fun, viscéral, nerveux, sans trahir la série


Points faibles

Difficulté mal dosée : pics de difficulté injustes, même en mode normal.

Combats de boss trop longs et parfois frustrants.

Dernières missions à rallonge

Quelques quêtes secondaires redondantes (“remettre le courant”, déjà vu)

Quelques éléments scénaristiques téléphonés

Carole

Admin

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