Call of Duty Vanguard : un bon KALOF ? TEST PS5

Call of Duty Vanguard est probablement l’un des COD qui fait la promesse la plus généreuse avec un multijoueur évidemment mais aussi un solo qui s’annonce dantesque et un mode zombie en prime. Evidemment, quand on est fan comme moi de Call of on attend le jeu avec impatience… Mais alors qu’en est-il de ce nouvel épisode au cœur de la seconde guerre mondiale ? Réponse

Le jeu sera disponible le 5 novembre sur PC, PS5, PS4, Xbox Series et Xbox One

Un combat à plusieurs visages

Tout commence à bord d’un train en marche direction Hambourg qu’il va falloir arrêter. Il fait sombre mais des ombres se dessinent dans cette obscurité et cette atmosphère de guerre déjà lourde : celle du groupe Task Force One : Arthur Kingsley, Polina Petrova, Wade Jackson, Lucas Riggs et Richard Webb. Ici, ses soldats qui ont combattus en Afrique du Nord, dans le Pacifique, sur le front de l’Est ou dans le 9e bataillon de parachutistes de l’armée britannique vont traquer l’homme qui se cache derrière le projet Phoenix : l’officier nazi Hermann Wenzel Freisinger.

Ce sont des héros à part entière qui vont faire équipe et qu’on va découvrir à travers des flashbacks….
En réalité, même si la guerre est un personnage récurrent de call of Duty, ici c’est davantage les soldats que nous allons suivre, dans leur histoire personnelle à chacun, et cette vision plus proche des protagonistes est de mon point de vue extrêmement intéressante car on a alors un Call of plus humain, plus réaliste, plus fort…

Très clairement les personnages sont attachants, on s’identifie directement à eux et on a envie de les seconder, de les accompagner pour aller au bout de cette guerre. On des moments forts, j’irai pas jusqu’à dire épique mais en tout cas très humains.

Vanguard se raconte de manière très cinématographique, dans l’image, la narration, la musique et surtout par ses héros de guerre qu’on va découvrir dans deux temporalités différentes donc, le présent mais aussi par leur actes passés qui vont aider a comprendre comment ils en sont arrivé là, dans ce groupe, à cette instant, dans cette mission… Ce sont leurs histoires respectives qui sont au cœur de l’expérience.

Une guerre qui impressionne

Alors oui le jeu est vraiment joli, d’un point de vue technique, rien à signaler, même si on voit encore un peu d’aliasing par ci par là, mais ça tourne au poil, je précise d’ailleurs que ce gameplay a été capturé sur PS5.
Mais ce qui le rend beau, ce ne sont pas que les graphismes, c’est aussi une volonté de rendre le jeu cinématographique notamment dans ses cinématiques : cela le rend d’une part très réaliste et donc très immersif, on a d’ailleurs ce filtre très « cinéma d’époque » qui offre au séquence un grain très appréciable.
L’histoire prend son temps, ce se raconte bien, le rythme est en fait assez différent des campagnes des épisodes précédent, on est dans de l’action certes mais plus maitrisée.
On va passer de scènes assez classiques ou l’on doit progresser sur un champs de bataille en se protégeant derrière des chars mais aussi par des moments plus intime comme par exemple toute une séquence ou on va devoir éliminer une équipe de snipers dans un immeuble en ruine pour terminer au couteau en mode infiltration…

Des mécaniques permettent d’attirer ou de distraire certains ennemis tout comme on va aussi pouvoir donner des ordres à certains moments, tout cela via la croix directionnelle et à chaque fois cela va servir la situation : attirer le regard des snipers ailleurs, attirer l’ennemi tout simplement, envoyer son équipe sur un objectif précis etc…
Néanmoins, si le rythme est maintenu tout du long, l’infiltration et donc des moments plus lent mais tout aussi fort en terme de tension, tempèrent un peu le scénario, encore une fois c’est très appréciable de mon point de vue on n’est pas dans une course à la mitraillade mais clairement ça va diviser parce que c’est beaucoup plus mou, beaucoup plus lent pour les raisons évoquer précédemment.

Au delà des séquences citées précédemment on va donc avoir aussi des moments ou on va progresser en pantoufles dans la jungle ou dans le désert mais on va aussi piloter un avion, lâcher des bombes sur la flotte ennemie, chaque personnage aura son moment de gloire.

La caméra et les cinématiques offre un mouvement global qui donne parfois l’impression de regarder un bon vieux film de guerre, bref c’est très classe et on est à fond avec eux, on se sent impliqué. Et le résultat c’est qu’on est vraiment dedans à part une ou deux séquences un peu trop déjà-vu et où limite on s’ennuie un peu parce que justement ça ne raconte pas grand chose, ça n’apporte rien de fou.

Un gameplay plus lent.

Alors oui c’est ce que je disais, le rythme global du jeu est plus posé, le gameplay plus lourd, moins nerveux et à la fois cela donne un tempo plus réaliste, mais est-ce que ça séduira tous les joueurs de Call of ? Pas certaine : personnellement le côté moins nerveux m’a un peu manqué par moments mais j’ai compris là ou le studio voulait en venir.

On passe vite fait au rayon des petits détails, le gameplay de COD vous le connaissez on est bien « Boots on the ground », on active la course tactique en appuyant deux fois sur L3 et on active une action spéciale via la croix directionnelle.


Je parlais du fait de filer des ordres à ses alliés mais par exemple avec Wade Jackson on peut se concentrer pour se focaliser sur les ennemis à la manière d’un sixième sens : ces derniers apparaissent alors en jaune et on peut enchainer rapidement les tirs pour les dégommer.
Après, chacun à ses capacités, Polina quant à elle est une snipeuse hors pair et on a droit à de belles séquences de snipe aux petits oignons pour couvrir des civils ou nettoyer le terrain pour ses alliés. Elle est plutôt agile aussi, d’ailleurs à ce titre je trouve dommage d’avoir, ce qu’on avait déjà noté lors du reveal de sa phase de gameplay, c’est à dire ces briques très visible et des espèce de bâches jaunes pour nous indiquer ou s’agripper c’est dommage parce que le jeu offre un global très immersif et on a ce genre de détail qui casse un peu le délire…

Un Call of Duty plus intime

C’est vrai qu’à côté de ça, les sensations des coups tirés font le job, le rechargement des armes, les sons, tout est soigné et très réalistes, parfois certaines armes vous feront d’ailleurs rager parce qu’elles mettent trois plombes à se recharger mais pour le coup ça fait vrai et on est vraiment plongés dans cette guerre, au passage on meurt assez vite aussi hein, moins vite que dans la vraie vie mais assez vite.

Bref, c’est une guerre qu’on va donc vivre via différents points de vues chacun avec une identité propre par l’histoire et par le gameplay également. En réalité, on a la sensation que le contexte est en retrait, tout est vraiment centré sur les personnages, ce Call of est très intime dans son exécution.
J’ai été assez touchée notamment par le personnage de Polina dont on va découvrir les vrais débuts dans cette guerre, au cœur d’une Stalingrad à feu et à sens.
Son évolution, tout comme le parcours de ses camarades sont impactant et certaines scènes relativement dures. Mais ici, on sent de toute façon bien le désir des développeurs de donner le ton : c’est la guerre, et voilà ce que des vrais gens, dont les personnages sont directement inspirés, ont vécus.

Rien de trop spectaculaire au final et clairement ça manque un peu, et à la fois c’est l’intention, de montrer juste la réalité, en tout cas celle que Sledgehammer à souhaité écrire, de manière assez brut. Pour finir la campagne est comme toujours assez courte, comptez environ 7h, selon votre façon de jouer et le mode de difficulté bien sûr, sachant que le titre est relativement exigeant, je le soulignais.

Un zombie en retard

Alors oui, call of ça n’est pas que le solo même si le gros morceau du jeu c’est ce dernier, on le sent bien dans l’intention. Si je réserve le multi à un stream spécial je dois avouer que le Zombie, s’il est toujours aussi efficace en terme de gameplay ne raconte pas grand chose pour le moment puisque la quête principale, baptisée « Der Anfang » arrivera le 2 décembre en même temps que la saison 1 du jeu.
Donc pour le moment il faudra attendre pour un vrai scénario qui fait un des grands charmes de ce mode.
En gros, l’histoire de l’Éther noir se développe pendant la Seconde Guerre mondiale et il faut donc continuer le combat contre les morts vivants. Je rappelle évidemment qu’on peut y jouer à 4 ou en solo.

En termes de mécaniques, ça reste de toute façon classique, il faut évidemment jouer les objectifs, débloquer des capacités, et tenter d’exfiltrer Stalingrad : on débute de but en blanc au cœur de la ville dans un sorte de Hub déjà infestée de zombies, mais qui va surtout permettre d’accéder à plusieurs portails d’objectifs de l’Ether Noir entre autres. Ici, on va donc être téléportés sur les différentes map avec différents objectifs, dégommer du zombiac évidemment ou encore escorter une orbe en résistant aux attaques des morts-vivants.

On va évidemment bénéficier d’amélioration de combat baptisées ici artefacts, de runes mais aussi d’un nouvel objet, le Cœur Sacrificiel qu’on pourra échanger à l’Autel des Pactes ce qui va avoir pour effet d’apporter des situations aléatoires dans la partie.

Au dela des zombies réanimés par Kortifex et Von List on va aussi croiser le Boom Schreiers qui va tout bonnement tenter d’exploser sur vous, il faut donc veiller à le garder loin de soi et le Sturmkreiger plus impressionnant ; à l’heure ou je vous parle vous devez avoir déjà pu visionner mon stream dans lequel je vous présente le mode mais il faudra patienter pour avoir un vrai retour sur le Zombie !

Du coup ce test concerne essentiellement le mode solo de Vanguard !

POINTS FORTS

C’est très beau
Une narration maitrisée
Des personnages charismatiques
Un scénario intime avec plusieurs points de vue
Le jeu est très cinématographique
Un gameplay efficace et réaliste

POINTS FAIBLES

Un Call of Duty moins spectaculaire, moins nerveux
Ca manque de clarté/lisibilité par moments
Certains éléments qui cassent l’immersion
Encore un peu trop court !

MA NOTE


Carole

Admin

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