TEST Watch Dogs Legion : ça vaut quoi ?

Watch Dogs Legion est dans la lignée de son prédécesseur et même s’il aborde des thèmes plus sombre et va plus loin dans la violence on garde dans la base de la recette qui fait le succès de la licence a savoir du fun et du piratage a gogo mais avec au final beaucoup plus de possibilités et donc beaucoup plus de plaisir… Mais alors, ça vaut quoi ?

Watch Dogs Legion sera disponible le 29 octobre sur PC, PS4, Xbox One et Stadia


Londres et ses habitants


Ici, je rappelle rapidement le pitch, nous sommes dans une Londres à feu et à sang où des attentats viennent de se produire : les criminels tentent de faire croire que DedSec est derrière tout cela et la ville est donc divisée entre les opposants à cette dernière et ceux qui soutiennent l’organisation qui a perdu la quasi totalité de ses membres suite à cela… Votre rôle ? reformer les rangs de Dedsec en luttant contre plusieurs ennemis : Albion, une entreprise militaire privée qui proclame être la main de la justice mais opprime les habitants, le clan Kelley mouillée jusqu’au cou et l’organisation Zero Day….
Entre sabotage de la propagande d’Albion et enquêtes sur les méfaits de ces derniers, vous allez évoluer et recruter un maximum d’activistes pour œuvrer à vos côtés, soulever le peuple et libérer les quartiers de la ville ; c’est ce qui fait toute la différence avec les précédents Watch Dogs : oui on peut recruter absolument tout le monde, tous ceux qu’on croisera dans les rues de Londres, de la petite vieille marchant avec difficulté à l’avocat, au médecin, à l’employé de banque, au chef de chantier…


L’idée, c’est d’utiliser les capacités propres à chacun : effectivement chaque activiste a une capacité spéciale liée à sa position qui sera directement utilisable depuis la roue d’items de votre personnage : un avocat peut faire libérer un de vos héros s’il est arrêté par les forces de l’ordre, un personnage travaillant sur un chantier a une tenue qui va lui permettre de traverser ses lieux en travaux plus discrètement et pourra utiliser un drone cargo, l’élément le plmus pratique du jeu puisqu’il permet de traverser la ville par la voie des airs et de choper plein d’éléments inaccessible autrement : idem, si vous recrutez un membre d’Albion ce dernier passera inaperçu lorsque vous entrerez dans une zone rempli de garde de la firme moyennant de ne pas trop s’approcher d’eux et de ne pas courir comme un fou partout pour ne pas éveiller les soupçons évidemment : à ce titre on peut reprocher à l’IA de réagir un peu trop vite lorsque l’on est dans cette situation : en effet on a l’impression que les mecs te suspectent directement alors que tu marche tranquillement sans rien faire de spécial. Néanmoins, au global ça marche plutôt bien au global .

Inspecteur Gadgets


Au delà des capacités, on va évidemment aussi pouvoir utiliser pas mal de gadget : drone espion, spider bot, camouflage, poing américain, sans compter des atouts pratique comme le fait de réduire les dégâts sur tous vos agents. Tout cela sera améliorable grâce a des points de tech que vous allez récolter partout dans Londres ces derniers apparaissant en vert sur la carte lorsque vous vous approchez d’eux ; le but étant de libérer tous les quartiers de Londres de l’emprise d’Albion vous constaterez d’ailleurs que tous les points tech restant apparaitront automatiquement une fois le quartier libre. Le spider bot pourra par exemple effectuer un double saut ou utiliser le camouflage, très pratique d’autant que ce gadget est celui que vous allez probablement le plus utiliser dans votre aventure : il peut se déplacer dans les conduits et atteindre des pièces fermées, interagir avec des éléments pour les pirater ou même mettre l’ennemi hors d’état de nuire, bref un binôme parfait.

Votre camouflage pourra être lui aussi amélioré tout comme le combat de mêlée bref, il faut récupérer un maximum de point tech pour progresser sur cet aspect.
Notez que votre personnage pourra changer de gadget à tout moment à partir de l’instant où vous n’êtes pas en zone de combat d’où l’importance de s’équiper avec stratégie : un agent aux capacité adaptées et le gadget de circonstance.


Notez au passage que vous récolterez également un agent spécialiste à chaque fois que vous libérez une zone histoire d’avoir de vrais pros dans vos rangs ; et dans ce Watch Dogs, un hacker pro ou un espion c’est toujours un bonus.
Je parlais du Spider bot mais le drone cargo sera aussi le gadget parfait pour survoler les quartiers et atteindre des lieux inaccessibles et entre autres des points tech placés sur des toits ou très en hauteur. Tout comme les Spider bot, si vous n’en avait pas sur vous pas d’inquiétude il y en a un peu partout à dispo dans la ville et vous pouvez les pirater comme à peu près tout ce avec quoi vous allez pouvoir interagir dans Londres : pour mettre en évidence ces derniers il suffit de pinger les environnements et ils seront scannés.
On peut détourner l’attention des ennemis en faisant sonner leur téléphone, armer des pièges, attirer des gardes vers ces derniers, et pirater les caméras de surveillance bien sûr c’est la base : ainsi on peut observer des bâtiments fermés et ouvrir des portes de l’intérieur, voir scanner les lieux et récolter des informations.
On aura toujours d’ailleurs ces fameux puzzles cachés dans l’environnement qui s’étalent parfois sur plusieurs zones, différentes pièces quand c’est en intérieur, sur plusieurs étages et c’est toujours agréable de résoudre ces casse-têtes pour déverrouiller portes ou systèmes !


Liberté !

La grande qualité de ce jeu c’est la liberté offerte : je ne parle pas du monde ouvert évidemment, ici il n’y a pas de révolution : on se balade à pieds ou en voyage rapide via les métros ou en véhicule, camions, voitures, motos, scooters divers et variés sans oublier le drone cargo. La conduite est d’ailleurs très agréable et facile à prendre en main, appréciable quand on voit le nombre de kilomètres à parcourir. La map n’est pas très grande mais elle offre une belle amplitude d’ailleurs on note la fidélité avec laquelle Londres a été reproduite : si vous connaissez la ville vous allez tout de suite vous repérer, c’est absolument bluffant et on apprécie de pouvoir faire du tourisme entre deux missions.
On regrette peut-être que peu d’intérieurs soient visitables et ce seront essentiellement des pubs dans lesquels on pourra entrer pour boire ou les lieux de missions évidemment mais les boutiques par exemple sont toutes virtuelles.
Mais la liberté est vraiment au cœur de l’expérience : incarner qui on veut offre la sensation d’être personne et tout le monde à la fois ; de plus les dialogues et différentes personnalités sont relativement soignées sans compte Bagley, une IA qui vous conseillera tout au long de votre aventure et qui fait preuve d’un humour à toute épreuve.
Pour recruter des personnages c’est très simple, il suffit de le scanner et on a sa fiche de renseignements qui apparait alors : métier, capacité, avantage ou inconvénient : amélioré, ce système permet de savoir si les personnages ont une attirance pour DedSec ou pas. ceux qui sont le moins intéressé seront plus difficile a recruter et il faudra faire plus de missions pour le débloquer. ce qui est marrant c’est qu’on va vraiment avoir du choix et c’est ça qui pose la dimension de possibilités infinies et de sensation de liberté : un vieux monsieur ne pourra pas courir, une femme aura le hoquet ce qui fera qu’elle se fera vite remarquée par les ennemis, un autre pourra mourir de manière inopinée, un autre sera expert dans tel ou tel domaine, bref on a vraiment de tout et c’est vraiment génial de parcourir les rues en quête de l’équipe complémentaire parfaite !


Les missions sont variées en terme de situation et à même s’il s’agit souvent de scanner, pirater et récolter des données dans des bâtiments, ce qui peut donner un goût de répétitivité néanmoins il y a mille manières d’aborder les choses : en utilisant un spider bot, un drone espion, en s’infiltrant directement, en se camouflant, en reconstituant des scènes en réalité augmentée, en prenant des preuves en photos bref chacun son truc et on a de plus quelques activités sympas en à-côté comme évidemment le shopping, des art ou encore des fight club…
D’ailleurs, les combats au corps à corps sont plutôt agréable bien plus réalistes que dans Watch Dogs 2 : on peut esquiver les attaques et contre-attaquer si on le fait au bon moment ou encore casser la garde de l’ennemi pour continuer à le tabasser copieusement : on a plusieurs types d’ennemis, certains étant beaucoup plus coriaces il est de toute façon bon de scanner l’environnement afin de voir s’il n’est pas mieux d’électrocuter au lieu d’affronter si vous voyez ce que je veux dire… Bref, à chacun d’appréhender les situations comme il le sent !


Enfin, contrairement à ce que je croyais le scénario est agréable à suivre et le fait qu’il soit dans l’air du temps pousse à avoir envie d’avancer : l’époque dans laquelle on vit est parfois révoltante et on trouve dans ce Watch Dogs une certaine forme d’exutoire. On veut libérer les opprimés, aider Dedsec à se disculper et venger les victimes des atrocités commises par les antagonistes de l’histoire, tous aussi pourris les uns que les autres.

POINTS FORTS
Le recrutement
Plein de possibilités
Une Londres de toute beauté et très fidèle !
Le système de techpoint
Certaines missions passionnantes
Les puzzles Passerelle Réseau


POINTS FAIBLES
L’IA perfectible
Une certaine répétitivité dans les missions
Les temps de chargements indigestes

Watch Dogs Legion est un très bon jeu sur lequel on ne s’ennuie pas ! Le fait de pouvoir recruter une infinité de personnages aux capacités différentes est jouissif et l’univers et soigné que ce soit l’histoire ou les personnages. Cet épisode, sans être une révolution, se détache des deux précédents et offre une expérience fun, qu’on n’a pas envie de lâcher. Une seule envie : jouer pour recruter des activistes, pirater mille est uns systèmes et libérer Londres

Carole

Admin

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