DYING LIGHT 2 : CA VAUT QUOI ? TEST PS5

Bienvenue à Villedor, dernier bastion de l’humanité et nouveau terrain de jeu qui diffère pas mal de celui du premier Dying Light puisqu’il est beaucoup plus vertigineux, beaucoup plus coloré aussi et beaucoup plus vaste.
Pour ce nouvel opus, on nous a promis un monde plus généreux, un gameplay affiné mais aussi des personnages plus travaillés, un implication plus forte… Alors est-ce que Dying Light 2 envoie du vraiment lourd ? Réponse !

Dying Light 2 sera disponible le 4 février 2022 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series


Bienvenue à Villedor !

15 ans près les évènements de Dying Light, après avoir vaincu la pandémie, le GRE a poursuivit ses recherches sur le virus THV qui a décimé Harran et cela malgré sa promesse de tout stopper. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’un variant du virus se développe, faisant ainsi à nouveau basculer le destin de l’humanité… Ici, vous incarnez Aiden Caldwell, un pèlerin, courageux survivant qui parcourt les terres dangereuses et ravagées, et qui est à la recherche de sa petite sœur, Mia, dont il a été séparé à l’enfance…
Tout comme les autres survivants, Aiden est infecté et il doit faire très attention à son immunité, en d’autres termes, il doit éviter les zones sombres qui fait largement diminuer celle-ci. Au delà de ça, il doit évidemment survivre sur une terre peuplée de zombies et se faire des alliés.
Si tout comme Kyle Crane, notre nouveau héros est le roi du parkour, il va également avoir de nouvelles capacités et c’est ce qui rend le gameplay de ce deuxième opus encore plus généreux.
Mais commençons par le commencement. Lorsque Aiden arrive à Villedor, il ne connait personne et le pèlerin va rencontrer tout un tas de personnages, chacun avec ses problématiques et sa vision du contexte.
Il y a bien sûr les Renégats avec qui il ne sera question que de bagarre, mais aussi les Survivants et les Pacificateurs : si les premiers ne cherchent qu’à survivre, la seconde faction quand à elle cherche à faire régner l’ordre mais pas forcément toujours de la bonne manière… Deux points de vue au milieu desquels, il y à vous. Et vos choix.
Mais avant de parler choix, évoquons le gameplay et le système de progression de Dying Light 2 : complets, efficaces et extrêmement satisfaisants, ils améliorent sans aucun doute ce que proposait son prédécesseur en y apportant un véritable bouffée d’air frais.


Un gameplay aux petits oignons
Il faut se dire que la progression de notre héros dans le jeu va aller à petits pas au départ : en effet, on va accumuler de l’expérience en effectuant diverses missions qui vont nous amener à développer les compétences d’Aiden : ainsi, deux arbres de capacités vont permettre de dépenser les points récoltés et d’améliorer le combat et le parkour, ce denier étant l’essence même du jeu. Il faudra pour cela, taper du mort-vivant à l’envi et sauter comme un cabri sur les toits des habitations, gratte-ciels, constructions, véhicules, ponts, bref tout ce que vous voulez pour obtenir ces points qui se livreront vraiment au compte goutte… Dying Light 2 félicite celui qui pratique.
Ainsi, on pourra grimper ou sauter plus vite ou encore faire du wallrun du coté des déplacements, mais aussi développer de nouvelles techniques de combat. Associées les unes autres, ces compétences offrent un gameplay viscéral et extrêmement satisfaisant ! Plus tard dans l’aventure Aiden pourra même utiliser un parapente lui offrant une liberté aérienne qui donne un vrai vent de liberté en plus au jeu : on peut bien sur sauter du haut d’un immeuble mais des source de courant d’air sortant du sol permettent aussi à Aiden de s’envoler en ouvrant son parapente.
Le grappin sera aussi de mise et permet de compléter le parfait petit nécessaire du parkoureur parfait, tout ces éléments pouvant de plus être améliorés moyennant ressources spécifiques trouvables évidemment sur le terrain mais aussi à des jetons obtenus en éliminant des infectés spéciaux.


Cela pousse évidemment à fouiller la ville de fond en comble, notamment la nuit, certaines activités et missions ne se débloquant qu’à cette période si effrayante pour Aiden : en effet, son immunité baisse dans la pénombre, d’ailleurs cela vaut aussi de jour dans les lieux plongés dans l’obscurité. Mais c’est aussi que les infectés sont extrêmement agressifs en pleine nuit : on en trouve bien sûr plusieurs types notamment ceux appelés Revenants et que l’on trouve dans leur repaire baptisés « Anomalie du GRE » et qu’on peut trouver dans des lieux très précis et uniquement de nuit. Mais je dirais que les hurleurs sont les plus stressants dans la mesure où ils préviennent leur congénères en nous voyant, déclenchant alors une poursuite ultra stressante obligeant à se lancer dans une course folle au parkour parfait pour échapper à la meute. Seule solution, partir assez vite et assez loin ou trouver une source de lumière UV qui fera fuir les infectés et fera remonter notre immunité. On pourra d’ailleurs également acheter des seringues boostant la récupération de l’immunité entre autres.

Si votre immunité se vide entièrement, c’est la mort assurée. Il est donc vitale, d’une part d’améliorer cette immunité en améliorant votre santé et votre endurance, nous allons y revenir, mais aussi d’être bien équipé avec des seringues ou des champi UV et de localiser ces points de lumière UV sur la carte donc d’en débloquer un maximum en activant des lieux particuliers comme des planques de traceurs nocturnes, ou encore en débloquant des moulins à vent : en effet ces derniers une fois activés créent des zones sécurisées où l’on trouvera ces lampes à UV et de quoi dormir et transforment des structures abandonnées alentours en structures de faction avec une autre source de lumière UV mais aussi des boutiques, des quêtes et des défis.


Enfin, Aiden trouvera en route pas mal de caisses contenant des Inhibiteurs, ces derniers étant des médicaments qui renforcent votre organisme. Vous disposerez d’un outil de traceur nocturne qui pourra les détecter dans certaines zones mais elles restent néanmoins pas évidente à repérer. Ce sont des éléments essentiels car les Inhibiteurs vont vous donner la possibilité d’améliorer votre santé et votre endurance, et comme je le disais ces deux aspects augmentent in fine votre immunité générale, entendez par la le temps que vous allez pouvoir rester dans l’obscurité. Il est donc important de les chercher et de les récupérer en nombre. On peut notamment en trouver en battant les Revenants dans les Anomalies du GRE citées précédemment.


Une ville coupée en deux
C’est ce que je disais en amont, Villedor est littéralement coupée en deux, dans tous les sens du terme : on a la vieille veille et une Villedor plus moderne ou on découvrira une zone beaucoup plus en verticalité grâce aux gratte-ciels.
Certains d’entre eux donnent réellement le vertige et j’avoue qu’entre le bruit du vent et celui du squelette des bâtiments qu’on sent presque bouger lorsqu’on est tout en haut font carrément le job, on a vraiment la sensation d’y être.
Mais il y a aussi une autre cassure appelée alignement de la ville. En gros, vous allez découvrir pas mal de lieux d’intérêt, des bâtiments, camps de bandits, moulins, tours et certaines structures, comme les châteaux d’eau et les stations électriques devront être affectées à l’une ou l’autre faction qui prendra alors le contrôle de la zone concernée.
Chacune de ses dernière offrira alors des aides, plutôt passives du côté des Survivants, plutôt offensives chez les Pacifistes. Les zones contrôlées par ces derniers pourront entre autres être jonchées de véhicules piégés : il suffit d’activer leur alarme en passant à côté pour attirer les infectés et tout faire exploser la seconde d’après, très pratique.
Côté Survivants on aura des facilités comme des petites zones de réception prévues pour les sauts de trop haut ou encore des Tyroliennes à double sens, bref il y a du choix mais chacune des factions à son style.


Quoi qu’il en soit on découvre beaucoup de lieux différents et je dirais que les stations électriques sont ceux qui m’ont le plus marquée dans le sens où ces dernières sont en réalité des puzzles environnementaux. Il faut en effet raccorder des générateurs pour remettre le courant en marche et certaines d’entre elles sont particulièrement corsées… Petit coup de cœur au passage, pour la musique d’ambiance dans ces séquences qui est particulièrement bien choisie, immergeant totalement le joueur dans ces décors sombres et effrayants, certains étant en partie immergés sous les eaux…
Ce qui me permet de rebondir un instant sur les compositions grandioses de Olivier De Rivière qui apportent un véritable intensité, une intensité qui monte en puissance lorsqu’on commence à enchainer sur parkour sur les toits ou qu’on progresse lors d’une ascension périlleuse… Ici, la musique semble elle aussi mener une ascension, accompagnant Aiden dans l’action et cela galvanise totalement le moment.


Une générosité sans faille
Parlons arsenal également ! En effet, le corps à corps est le cœur des séquences de combat dans Dying Light et on va pouvoir utiliser une tonne d’armes plus nerveuses les unes que les autres en passant du pieds de table, à la hache ou encore à l’arc, des lances, des tuyaux, machettes et marteaux etc… Ces armes, tous comme les vêtements que vous trouverez sont classés par rareté et bien sûr ont toutes un niveau de puissance et souvent de de résistance à l’usure. Certaines sont aussi améliorables, en y ajoutant par exemple en ajoutant un effet électrique électriques à la pointe ou incendiaire au manche.
Vous pourrez trouver des armes sur le terrain et en boutique mais vous aurez aussi accès à des maitres Artisans qui proposeront notamment des améliorations de plan d’objets en échanges de butin récupérés sur des infectés spéciaux et autres ressources trouvées sur le terrain.
Aiden va ainsi petit à petit s’upgrader, avec son équipement, ses armes, ses capacités mais aussi son niveau de vie et d’endurance liés à son immunité.
La progression et en tout cas vraiment satisfaisante tout comme l’aspect fabrication qui permet de concocter soins, boosts, crochets (eh oui on va encore crocheter pas mal de coffres) et autres éléments indispensables. La balade dans la ville l’est tout autant que ce soit à pieds ou dans les airs. On a envie de tout fouiller pour découvrir de nouveaux lieux, on dispose d’ailleurs d’une clef du GRE pouvant ouvrir des lieux particuliers. Cette liberté est appréciable et permet de rencontrer de nouveaux personnages : on croisera aussi des survivants en détresse et attaqués par des infectés, il ne faut pas hésiter à les aider bien sûr, ou à passer dans ce magasins/entrepôts abandonnés et plongés dans l’obscurité pour trouver de précieuses ressources… On pourra aussi user du voyage rapide via les métros débloqués mais il est vraiment agréable de découvrir Villedor.
Certaines missions nécessiteront aussi de mener une petite enquête en activant son Instinct de survie : ce dernier permet de scanner les lieux alentours et met en évidence des traces de pas ensanglantés… ce qui m’amène à parler scenario.


Des personnages attachants.
Si dans Dying Light on croisait pas mal de gens plus ou moins bavards, cela va encore plus loin dans ce deuxième épisode et les différents personnages que nous allons rencontrer ont tous quelque chose.
Au delà de certains dialogues carrément supra bien écrits, il y a les attitudes, les personnalités ; oui il y a de vrais personnages dans Dying Light 2 et je me suis surprise à m’attacher à eux, à me sentir vraiment concernée par leurs histoires, leurs drames… On a également des moments assez drôle, en fait on a vraiment la sensation d’évoluer aux côtés d’humains, tout simplement.
Ici, les choix ont une importance capitales et le sentiments, ce qu’on ressent pour ces personnages secondaires jouent un rôle essentiel car on prend souvent des décisions avec le cœur même si parfois ça n’est pas forcément ce qu’il faut faire…
J’avoue m’être posé la question à de nombreuses reprises lors de ma partie : est-ce que je fais le bon choix ? Je fais quoi là ? Certaines décisions étant d’ailleurs timées ça fout clairement une vraie pression…


En réalité, Dying Light 2 m’a fait de belles surprises en termes d’émotion : j’ai eu des moment de véritable frayeur où j’étais carrément oppressée et d’autres où j’ai vraiment eu les larmes aux yeux. D’autres m’ont galvanisée… En tout cas j’ai été dedans du début à la fin.
Alors par contre, il y a pas mal de bugs : des bugs de dialogues qui ne se lancent pas, des voix qui changent subitement en pleine conversations, des petits bugs de collision aussi… Mais rien de tout cela ne m’a sortie du jeu. Les environnements également sont un peu répétitifs même si on a deux parties bien distinctes dans la ville, néanmoins fatalement on a beaucoup de ruines et globalement les lieux se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau.


Dying Light 2 est un excellent jeu ! Sa plus grande qualité est sa générosité que ce soit dans le gameplay mais aussi au cœur de son vaste monde ouvert. Je l’ai trouvé divertissant au plus haut point et intelligent sur pas mal de mécaniques, notamment au niveau du Parkour. Les personnages sont tous crédibles et on n’en lâche pas une miette pour arriver jusqu’au bout. Le système de progression ultra satisfaisant, la fabrication, et les possibilités offertes par le parapente et le grappin font du jeu de Techland une expérience très complète !


POINTS FORTS

Un terrain de jeu vaste

Un monde généreux

Un gameplay fichtrement efficace (Parkour, voltige, combats nerveux…)

Une progression ultra satisfaisante

Une ambiance prenante

Le cycle jour/nuit : on adore

Des personnages cédibles

Des dialogues bien écrits

Des choix qui comptent

Les musiques !!!

Durée de vie


POINTS FAIBLES

Des bugs divers et variés (dialogues entre autres)

Les environnements peu variés


MA NOTE : 18/20

Carole

Admin

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